Les poèmes courts sur l'amour.

Les poèmes d'amour courts

Les petites poésies sur le thème de l'amour.

Mieux qu'un long discours, plus le vers est court, plus les rimes reviennent souvent et plus le poème est musical. Ce recueil de poésies vous propose 10 poèmes courts, consultez également nos petits poèmes d'amour ainsi que de magnifiques écrits pour la Saint-Valentin.

2 — La liste des poèmes courts :

Poème : Signature d'amour.

Recueil : Écrit avec mon coeur (2007)
Je trace sur ta peau cette douce caresse
Qui dépose en passant l'empreinte d'un frisson ;
Avides de plaisir, nos corps avec adresse
Se mêlent langoureux, bercés à l'unisson.

Gerbe d'enchantement amène de tendresse,
Qui délivre en son sein l'amoureuse moisson.
Éclats de jouissance alanguis de paresse
Où se noient les désirs de bien belle façon.

Mes mains, voyageuses, parcourent ton visage,
S'aventurent aussi par tes monts et vallons,
Où d'un souffle divin, l'érotique massage

Produit gémissements et bien tendres émotions.
Joyeusement mes doigts, toujours à l'aventure
Continuent d'imprimer leur douce signature.

Tony Brivois

Poème : Feu d'amour.

Recueil : Poésie d'amour (2008)
Tu embrases mon cœur, tu incendies mon âme,
Ton regard est briquet qui enflamme l'étoupe ;
Quand après l'abordage, tu montes à mon bord
En sifflant un refrain, en jouant de la croupe !

Quand je saisis ton corps, c'est l'âme que j'enlace ;
Je m'abandonne en toi en véritable ami :
Le temps maudit s'écoule, le temps maudit passe,
Quand nos corps ne font qu'un, nos cœurs sont réunis !

Philippe Brat

Poème : Amant et Maîtresse.

Recueil : Poésie d'amour (2008)
Je suis l'amant de ma maîtresse
Quand elle le veut, le jour, la nuit :
J'aime lui caresser les fesses,
Les seins, et tout ce qui s'ensuit !

Je suis l'amant de ma maîtresse
Attentif à son bon plaisir :
J'adore lui offrir l'ivresse,
Et la combler dans son désir !

Philippe Brat

Poème : Heureux qui près de toi soupire.

Recueil : Les poésies fugitives (1802)
Heureux celui qui près de toi soupire ;
Qui sur lui seul attire ces beaux yeux,
Ce doux accent et ce tendre sourire !
Il est égal aux dieux.

De veine en veine, une subtile flamme
Court dans mon sein sitôt que je te vois ;
Et, dans le trouble où s'égare mon âme,
Je demeure sans voix.

Je n'entends plus ; un voile est sur ma vue ;
Je rêve, et tombe en de douces langueurs ;
Et, sans haleine, interdite, éperdue,
Je tremble, je me meurs.

Jacques Delille (1738-1813)

Poème : À toi pour toujours mon amour.

Recueil : Les poésies diverses (1809)
Prends mon cœur, il est à toi mon amour
Depuis longtemps j'en avais fait ton bien :
Il est sensible, il te sera fidèle toujours ;
Rien ne pourra jamais le séparer du tien.

Toujours fidèle au serment qui nous lie,
D'un feu constant je brûlerai pour toi :
Le Ciel te fit pour embellir ma vie ;
Mon bonheur est de vivre sous ta loi.

Pierre Chas

Poème : La jolie fille.

Recueil : Les poèmes et sonnets (1840)
Si bien elle avait pris mon cœur, la jolie fille,
Que jamais, dans ma nuit, étoile qui scintille
Ne m'avait tant charmé,
Et que j'aurais donné, pour une Ève si belle,
Et ma vie ici-bas et ma vie éternelle,
Tout pour en être aimé !

Barthélemy Tisseur (1812-1843)

Poème : Tu m'as beaucoup manqué.

Recueil : Les poèmes et sonnets (1840)
Lorsque, sans t'avoir vue, un jour entier se passe,
Jour monotone et vide et sans rayons pour moi,
Ou l'œil du ciel est terne, où l'air manque à l'espace,
Où mon âme, pour vivre, a tant besoin de toi !

Mon âme alors se penche, altérée et fanée,
Et bien qu'avec la nuit je rêve au doux espoir
D'avoir le jour d'après un instant pour nous voir,
Je dis en m'endormant : Tu m’as beaucoup manqué.

Barthélemy Tisseur (1812-1843)

Poème : L'amour, ce feu sacré.

Recueil : Les poésies et sonnets (1876)
Ce feu sacré, brûlant, qui dévore et qui charme,
Un geste, un mot qu'on laisse échapper, une larme,
Un soupir, un regard, un sourire, un baiser,
Un rien peut l'allumer ; mais un rien peut l'éteindre.

À chaque moment, chaque jour, il faut craindre
Que l'amour ne s'éteigne, et, pour l'éterniser,
Il faut, la flamme amoureuse, sans cesse l'attiser.

Henri-Charles Read (1857-1876)

Poème : La fleur intime.

Recueil : Les poèmes en miniature (1881)
Je porte une rose embaumée
Dans mon coeur au monde fermé ;
Tout mon être en est parfumé ;
C'est l'amour de ma bien-aimée.

La rose meurt presque au réveil
Pour se raviver épuisée,
Elle n'a qu'un peu de rosée
Que lui dispute le soleil.

Mais l'amour de ma bien-aimée
Ne périra pas en naissant,
Car, goutte à goutte, tout mon sang
Nourrira la rose embaumée.

Georges Boutelleau (1846-1916)

Poème : Si tu m'aimais pendant un jour.

Recueil : Les rondels (1882)
Si tu m'aimais pendant un jour,
O toi que j'aime et que j'adore,
Je te dirais comme dévore
La flamme pure de l'amour,

Et peut-être qu'à ton tour,
Tu voudrais m'aimer encore,
Si tu m'aimais pendant un jour,
O toi que j'aime et que j'adore !

Sur ta bouche au pur contour
Et sur tes blonds cheveux que dore
Le rayon naissant de l'aurore,
Mes baisers auraient leur séjour,
Si tu m'aimais pendant un jour.

Marius Dillard (1860-1912)

3 - Autres recueils de poésies :

Les poèmes à thèmes » L'amour » Je t'aime » Le mariage » La vie » L'amitié »
Top