Ce n'est pas aux pourceaux à porter des manchettes.
Chacun son goût, dit la truie qui mangeait un étron.
Les anges ne croient au diable que quand ils ont reçu un coup de corne.
La truie ne rend pas le verrat noble, mais le verrat anoblit la truie.
Qui paie le moins d'impôts n'est pas toujours le plus heureux.
Entre ménétriers, on se doit une danse.
Science n’a ennemis que les ignorants.
Il n'y aurait nuls médisants s'il n'y avait des écoutants.
En toute saison on doit dominer raison.
Il ne perd pas son aumône qui à son pourceau la donne.
Le mal advient à qui mal songe.
Il ne fait rien qui commence et ne finit.
Tel a bon vin en sa maisonnette, qui prend plaisir à taverne en goûter.
On voit plus de vieux gourmands que de vieux médecins.
Toujours ne dure orage ni guerre.
Il n'est si riche qui quelquefois ne doit.
Six ouvriers font plus que trois.
La maison sans feu, sans femme, ressemble au corps sans âme.
Trop se louer engendre d'autrui haine.
Le maître venu on apprête le souper.
Il n'est si fin qui n'est retour de pigne (Pomme de pin).
Par sapience est vaincue fortune.
Soit heureux qui peut, il ne l'est pas qui veut.
Il ne faut jamais gaspiller le pain du bon Dieu.
Il n'est chance qui ne revienne.
En maison neuve, qui rien n'y apporte, rien n'y trouve.
Qui a gardé de son dîner, il a mieux à souper.
Qui tout mange le soir, le lendemain ronge son pain noir.
Buveur de vin jours et nuits, jamais riche on ne vit.
Qui ne labeure n'est digne de manger.
Tel croit venger sa honte qui l'accroit.
Amis vieux sont loués en tous lieux.
Un bon homme est par flatteur endormi.
Après avoir promis, faire il faut.
Le petit gain remplit la bourse.
Jamais année sèche ne fera pauvre son maitre.
II n'y a si long jour qui ne vienne à la nuit.
Chacun est le meilleur gardien de son logis.
On reconnaît le pèlerin à son bâton.
Quand on connaît le pèlerin (méchant), on met son bâton à la porte.
Il a toujours la pièce pour mettre au trou (réponse à tout).
Chaque pays, chaque mode.
Parlons peu mais parlons bien.
Les parents (ou les cousins) ne sont pas des chiens.
Il est aussi bon que le pain qu'il mange.
Celui qui écrème son sang vend sa peau.
Quand on est marié il faut tirer tous les deux à la même corde.
Celui qui abuse de ses forces physiques ne peut vivre longtemps.
On ne sait où le diable porte ses coups.
On sollicite tant un veau qu'à la fin on le fait boire.
Il faut savoir patienter pour arriver à ses fins.
Les Si et les Mais n'ont jamais fait avancer.
À bon entendeur il ne lui faut qu'une demi parole.
Méchant escalier où l'on court on risque de s'y casser le cou.
Quand on va au marché trop tard, on n'a plus rien pour ses liards.
Si fort que l'on soit, on trouve toujours son maître.
Le mal de l'un ne guérit pas celui de l'autre.
Chaque mal trouve son emplâtre.
L'apothicaire ne sent pas ses drogues.
Une fois qu'on a mangé un diable, on en mangerait bien deux.
Qui nage dans l'abondance n'a pas toujours pitié de qui se trouve dans le besoin.
Dieu ne va jamais au secours que des gens qui savent nager.
Qui baise la rose épouse l'épine.
Quand on a passé l'eau, le passeur tombe dans l'oubli.
L'eau tranquille est pire que celle qui coule.
Qui entreprend mal ne réussit point.
D'un ami qui sèche nos larmes ne repoussons jamais les soins.
Il faut savoir temporiser.
Il ne faut pas toujours avoir raison pour plaire.
Le meilleur marché est le plus cher.
On danse encore, bien que ce ne soit fête.
Qui a beau-père a marâtre.
C'est à la troisième fois que l'on voit les maîtres.
Plus vieux est le bouc, plus dure est sa corne.
Que celui qui n'est pas content de son voisin recule sa maison.
Le diable, quelque diable qu'il soit, ne peut cacher ses cornes.