D'un pauvre ignorant on n'en fait pas un savant.
Chaque pays, chaque mode.
Parlons peu mais parlons bien.
Les parents (ou les cousins) ne sont pas des chiens.
Il est aussi bon que le pain qu'il mange.
Celui qui écrème son sang vend sa peau.
Quand on est marié il faut tirer tous les deux à la même corde.
Celui qui abuse de ses forces physiques ne peut vivre longtemps.
On ne sait où le diable porte ses coups.
On sollicite tant un veau qu'à la fin on le fait boire.
Il faut savoir patienter pour arriver à ses fins.
Les Si et les Mais n'ont jamais fait avancer.
À bon entendeur il ne lui faut qu'une demi parole.
Méchant escalier où l'on court on risque de s'y casser le cou.
Quand on va au marché trop tard, on n'a plus rien pour ses liards.
Si fort que l'on soit, on trouve toujours son maître.
Le mal de l'un ne guérit pas celui de l'autre.
Chaque mal trouve son emplâtre.
L'apothicaire ne sent pas ses drogues.
Une fois qu'on a mangé un diable, on en mangerait bien deux.
Qui nage dans l'abondance n'a pas toujours pitié de qui se trouve dans le besoin.
Dieu ne va jamais au secours que des gens qui savent nager.
Gardons la dignité sous le joug du malheur.
Qui baise la rose épouse l'épine.
Quand on a passé l'eau, le passeur tombe dans l'oubli.
L'eau tranquille est pire que celle qui coule.
Qui entreprend mal ne réussit point.
D'un ami qui sèche nos larmes ne repoussons jamais les soins.
Il faut savoir temporiser.
Il ne faut pas toujours avoir raison pour plaire.
Le meilleur marché est le plus cher.
On danse encore, bien que ce ne soit fête.
Qui a beau-père a marâtre.
C'est à la troisième fois que l'on voit les maîtres.
Plus vieux est le bouc, plus dure est sa corne.
Que celui qui n'est pas content de son voisin recule sa maison.
Le diable, quelque diable qu'il soit, ne peut cacher ses cornes.