Quand les vaches lèvent la queue l'été n'est pas loin.
Il est inutile de chercher des œufs dans les nids de l'an dernier.
Tout bon repas doit commencer par la faim.
La femme et l'homme qui sont sans enfants ont peine et misère.
Conseil de femmes et soleil matinal tantôt sont bons, tantôt ne le sont pas.
Dieu te fasse, cher enfant, devenir aussi grand que le prêtre qui t'a baptisé.
Il ne faut point d'échelle au chat pour attraper souris ou rat.
Où sont les cochons, sont les grognons.
Il ne faut pas mettre pièce de bure à drap violet. (Il ne faut pas assembler deux choses dont l'une est grossière et l'autre précieuse.)
La ronce à deux têtes fait faire la culbute au déhanché.
Mieux vaut que parler à un idiot donner fleur de froment au pourceau.
Un vieux renard, si mûr qu'il soit, voudrait encore revoir poulette une fois.
À chacun son métier, et le chat n'ira point au lait.
Le paresseux et doux rêveur regarde les nuages passer.
D'un sac on ne peut tirer que ce qu'il y a dedans.
Tel père, tel fils ; le fils d'après le père.
Mieux vaut tourte de pain sur la table que miroir sur la fenêtre.
La femme qui travaille à la maison ne fait pas souvent parler d'elle.
Sois sage, puisque tu n'es pas jolie, montre que tu as de l'esprit.
C'est par-dessus la crinière de la jument que l'on enlève la pouliche. (C'est-à-dire : Il faut savoir plaire à la mère si on veut avoir la fille).
Marie ton fils quand tu voudras et ta fille quand tu pourras : Mieux vaut marier sa fille qu'avoir des regrets plus tard.
Les deux plus vilains hommes qu'il y ait, garçon sans barbe et fille barbue.
Chez les Bretons il ne pleut que sur les cons.
Le premier reproche que fait Cacous à Cacous, c'est qu'il est Cacous.
La conscience avec son tic-toc est la clochette de Saint-Kollédoc.
Où il y a le plus d'épines sont les plus jolies roses.
Ce n'est laideur qui engraisse l'homme.
Quand il n'y a pas davantage on se contente de ce qu'il y a.
Quand il n'y a pas le nécessaire il faut faire avec ce qu'il y a.
La roue tourne toujours pour chacun d'entre nous d'un côté ou de l'autre.
Quiconque a les lèvres friandes laisse ses jarrets nus.
Ta bouche est grande comme la bouche d'un four à chaux.
Tout ce qui est mauvais demande à être salé.
Soupe de viande et de navets fait triple menton à la servante.
Quand le sac est plein, plus rien n'y entre.
Mieux vaut un peu chaque jour que trop au carnaval.
Chacun à son tour, comme la pâte à lever.
Tout ce qui a reçu vie est obligé de la rendre.
La cruche qui rentre à la maison à chacun prête son goulot.
Morceau et goutte tiennent l'homme d'aplomb.
L'Été ne se fait d'une seule hirondelle, pas plus que d'un coup de vent l'Hiver.
Le navire qui n'obéit point au gouvernail obéira sûrement à l'écueil.
Que sert de nier à Dieu ce que sait la Vierge ! (C’est-à-dire : Pourquoi faire un mystère de ce que savent plusieurs personnes ?)
Vivre longtemps c'est bien ; vivre bien c'est mieux.
Quand arrive une perte (une mort) à la maison, il en arrive deux ou trois.
Les paroles sont des femelles et les écrits des mâles.
Quand glousse la poule, il y a un œuf ou un poussin.
Mieux vaut une parole que l'on tait que deux que l'on dit.
Jugez les autres comme vous voulez être jugés.
C'est seulement jusqu'à la dernière fois que la cruche va à la fontaine.
Laissez les autres débrouiller leur écheveau.
Quand trop chaude est la bouillie, elle brûle.
Où l'eau montre le plus de placidité elle a le plus de profondeur.
Ce n'est point un péché, c'est un bien d'étouffer le serpent avec sa portée.
Dans mon moulin il n'est assez d'eau pour moudre votre provision.
Brebis crottée le plus souvent aux autres cherche à se frotter.
Il faut laisser tout seul le galeux se gratter et grogner.
Il n'est homme ni chose sans défaut, et souvent homme et chose en ont deux ou trois.
Mieux vaut quelquefois être craint qu'aimé.
Regardez vos chaussures, et vous verrez le trou de vos bas.
L'homme qui marche droit trouve toujours son chemin large.
Il faut nager ou se noyer (c'est-à-dire : Il faut vaincre ou mourir).
L'homme de cœur vient à bout de tout.
Fais le bien quand tu pourras, tu feras le mal quand tu voudras.
Quand le vent est fort, vanne ton blé ; quand il est calme, tamise-le.
Un homme plus sot que l'homme lui donne quelquefois des leçons.
Où il y a le plus d'épines sont les plus belles roses.
Dans les noces du mois de mai la pie bat le geai.
Là où est la mer, là sont les poissons.
Pauvre qui s'enrichit, le diable l'entraîne.
Qui a de l'argent en distribue a des amis dans tous pays.
L'argent a la queue courte.
Toute femme sans goût, trouve bons ses mauvais ragoûts.
Les feuilles s'ouvrent sur le chêne avant de s'ouvrir sur le hêtre.
Demander est permis, mais refuser n'est pas péché.
Il faut frire la vermine de la pauvreté sur le poêlon de l'amour.
Jean Chiffon a épousé Jeanne Guenille.
Il n'y a que quelques gouttes d'eau entre le propre et le sale.
Le cheval qui se cabre sous l'éperon à ses côtes porte dommage.
Une perte est-elle imminente, mieux vaut la moitié que le tout.
Un coq, pas plus gros que mon poing, vient à bout d'une poule grosse comme un four.
On ne change pas un équipage (une équipe) qui gagne.
Tout paresseux se dit boiteux quand il veut.
Le plus tôt est toujours le mieux.
Fussiez-vous plus noire qu'une mûre, vous êtes blanche pour qui vous aime.
Parler au niais ou perdre son temps avec le sot, c'est jeter de la fleur de froment au pourceau.
Pauvreté n'est pas péché mais mieux vaut la cacher.
C'est en voyant qu'on apprend.
Qui épargna trouva un lendemain quand il se leva.
Mieux vaut vin de raisin que de mûre.
Qui veut peut.
Un bon conseil est toujours le bienvenu.