Juge-toi toi-même au lieu de juger tes semblables et de les condamner,
Si le juge du tribunal vous a condamné à restituer votre manteau, allez-vous-en en chantant.
Celui que la vérité condamne la hait et la fuit.
Condamne tes défauts comme tu condamnes ceux des autres.
Qui est juge dans sa propre cause ne verra jamais de motif pour se condamner.
Les hommes condamnent le soir ce qu'ils ont approuvé le matin.
Tel homme a bonne cause qui est condamné.
Qui vole une pièce d'argent se voit condamner ; qui vole un État se voit couronner.
Tout juge qui comparaît en justice et qui est condamné à payer n'est plus digne d’être juge.
Un bon juge condamne, mais ne hait jamais.
Qui craint sans cesse une condamnation la subit tous les jours.
Condamner ce qu'on ne connaît pas est le propre de l'imbécilité.
Le premier châtiment du coupable est d'être condamné par lui-même.
On ne condamne pas sans entendre.
L'homme va du blanc au noir, il condamne au matin ses sentiments du soir.
Le juge est condamné quand le coupable est absous.
La fortune, presque toujours, absout ou condamne.
Profite de chaque jour, nous sommes tous condamnés à mourir.
Ce n'est pas le juge qui condamne, c'est la loi.
Le juge qui condamne l'innocent se condamne lui-même.
C'est être condamné tous les jours que d'être sans cesse dans la crainte.
Le coupable se condamne le jour même qu'il commet la faute.
Condamne d'abord tes défauts avant de vouloir condamner ceux d'autrui.
Pour juger et condamner autrui, il faut être sans reproche.
Ne condamne point un absent avant de l'avoir entendu.
Pour juger et condamner autrui, il faut être un saint.