L'infortune éveille le génie.
La misère est la sage-femme du génie.
Les pensées de chacun sont en proportion de l'élévation de son génie.
Le génie commande aux circonstances.
La flamme du génie n'embrase que les âmes libres.
Il n'appartient qu'au génie élevé de savoir employer utilement les âmes basses.
Le monde est un mauvais génie pour la science ; la science est un mauvais génie pour le monde.
Les grands génies se développent de bonne heure : l'aigle plane dans les airs en sortant de son nid.
La science de l'homme paraît dans ses discours ; son génie dans son travail.
Le génie redoute moins la mort que l'inexécution de ses projets.
Le génie de l'homme est comme une épée dont le corps est le fourreau : c'est de cette lame et non du fourreau, si décoré qu'il soit, que l'on doit faire cas.
L'homme sans talents est un mort parmi les vivants ; l'homme de génie, au contraire, vit même après sa mort.
Le savoir ne vaut pas le génie.
Le génie supplée à l'expérience.
Les maux stimulent le génie.
Le génie sans jugement n'est que folie.
Le nombre supplée au génie.
L'esprit rend les talents plus brillants, le génie les perfectionne.
L'imagination est la source du génie, elle dresse devant les spectres qu'il crée.
L'envieux est l'esclave du génie qui le traîne sur ses pas.
Le génie généralise, l'esprit particularise ; l'un s'élève, l'autre s'étend.
On ne peut contrefaire le génie.
Il n'y a pas de grand génie sans mélange de démence.
Le génie est le frère aîné de l'imagination.
II n'y a point de génie sans un grain de folie.
Petit homme, grand génie.
Dieu a placé près de chaque homme un génie tutélaire.
Le génie du mal mêle de l'ivraie à toutes les plantes que l'homme cultive.
L'imagination, dans tous les genres, est la mesure du génie.