Si vous voulez ne pas être blâmé, ne faites rien de blâmable.
N'entre pas dans l'eau froide pour te baigner, ou ne grelotte pas en sortant.
Si tu mets ton nez dans l'eau, tu te mouilleras les joues aussi.
On a beau piler l'eau, elle reste toujours eau (la même).
Porte le chapeau du pays où tu seras.
La rivière n'abandonne pas son lit.
Le haricot du pays ne se cuit qu'avec de l'eau du même pays.
On a mis une grenouille dans du duvet, et elle demanda à retourner dans la vase.
Celui qui est né sur les épines préfère mourir sur les épines.
Celui qui se presse ne peut pas profiter du bonheur de ce monde.
Mange d'abord amer, et après doux, si tu cherches bonne saveur.
Claquez avec les dents et le ventre ouvrira la porte (l'appétit vient en mangeant).
Tout invité est un messager de Dieu.
Dieu est la consolation du pauvre.
Entre les mains de neuf nourrices, le bébé est mort de faim.
Le temps ne compte pas pour ceux qui l'ignorent.
Qui se fie à un Turc s'appuie sur une vague.
Tout ce que tu donnes est à toi, tout ce que tu prends est perdu.
Vous pouvez gratter avec une pierre le corbeau, vous n'arriverez pas à le blanchir.
Le soleil brille pour tout le monde, sur le juste comme sur le méchant.
Goutte par goutte le lac s'est formé.
Le mouton boiteux est en arrière, mais quand le troupeau se retourne, il se trouve en avant.
Par les cuillerées on peut tarir la mer.
Le fils n'était pas encore né quand on lui a donné le nom d'Abraham.
Le pressé est toujours en retard.
Un homme a châtré son bœuf le vendredi et l'a mangé le samedi.
La goutte d'eau perce même la roche.
Veau qui a beuglé le premier, a sucé le dernier.
Qui a le plus de patience obtient le plus de satisfaction.
Les taches de sang ne se lavent pas avec du sang.
On ne peut pas battre le perçoir avec la poignée.
Deux moineaux se querellaient pour le fumier d'autrui.
Les chameaux se querellant ont écrasé entre eux le jeune chameau.
Dans la bataille, la meilleure arme est celle que l'on a à sa disposition.
Il vaut mieux mourir au champ de bataille que déserter.
Quand ton ennemi s'enfuit, ne te cache pas de lui.
On peut tuer quelqu'un avec un couteau de bois.
Si entre les yeux il n'y avait pas le nez, ils se mangeraient.
Il ne faut pas se vanter qu'après la bataille.
N'ayant pas pu battre le cheval, on battait la selle.
La forteresse doit avoir une porte, et la porte un gardien.
Si tu n'as pas de glace, le monde qui t'entoure est ta glace.
Si deux personnes vous disent que vous êtes aveugle, fermez un œil.
Marâtre, c'est la cendre dans les yeux.
On a demandé à l'orphelin : À qui feras-tu du mal ? — À celui qui m'a élevé.
À un déjeuner maigre il faut vite faire succéder le dîner.
La cruche ne peut verser que ce qu'elle contient.
On est toujours responsable de ses actes.
Plus de gens se noient dans le vin que dans l'eau.
Ce que l'ennemi détruit, l'amour le reconstruira.
Ce qui a été perdu dans la plaine, tu le retrouveras dans les montagnes.
Il est bon quelquefois d'embrasser son ennemi de peur qu'il ne vous égorge.
Telle forêt, tel gibier.
La barbe ne fait pas l'homme.
Les amoureux peuvent se tenir même sur le tranchant d'une lame.
Quand tu donnes une noix à quelqu'un, donne-lui aussi de quoi la casser.
Il y a toujours une cuillère malpropre dans chaque famille.
L'ours ravage toujours le champ communal.
Une mère comprend la langue de son fils muet.
Le serpent change de peau, mais non pas de nature.
Une assiette d'or ne vaut rien, si mon sang coule dedans.
De la semence du rosier ne pousse pas l'églantier.
Le bossu ne se redressera que dans la tombe.
On donna des yeux à un aveugle, et il se mit à demander des sourcils.
Lorsque l'arbre est déraciné, les fourmis le prennent d'assaut.
On a tué des milliers de maris à cause de leurs belles femmes.
Il faut mâcher les mots plus qu'un morceau de pain.
Les eaux vont et viennent, le sable restera.
Chat miauleur n'attrape pas de souris.
Qui se retourne constamment n'avance pas.
Les yeux avides ne peuvent être cousus qu'avec le fil de la mort.
Si un ours te terrasse, appelle-le grand-père.
Le piment gratuit est plus doux que le sucre.