La querelle entre parents fume mais ne flambe pas.
Le logis du menteur a brûlé, mais personne ne l'a cru.
Dans de vieilles marmites, on fait les meilleures sauces.
Si l'esprit de ton père veille sur toi la nuit, le jour, veille sur toi, toi-même.
Maigrir vaut mieux que d'être malhonnête.
On reconnaît le tueur de la gazelle grâce à ses pattes.
Quand tu achètes du sel avec ta propre main, ta mémoire ne peut l'oublier.
Quand tu ramasses la noix de rônier, remercie le vent.
Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil brillera.
On ne peut avoir soif au bord d'un ruisseau.
À force de mentir, qui a été victime d'un vol, n'a eu personne pour le consoler.
L'infidélité ne traverse pas le ruisseau.
Quand la tête est là, le genou ne porte pas le chapeau.
Un cœur conseillé n'emplit pas la poitrine.
Ce qui se dit sur le cadavre du lion, ne peut être dit devant lui vivant.
On se chauffe dans sa vieillesse du bois amassé dans sa jeunesse.
Il est triste d'avoir faim et ennuyeux d'être rassasié.
Qui rit d'un ennemi ne se cache jamais les dents.
L'ami essuie la sueur, il n'essuie pas le sang.
Où il n'y a pas de braves, les voleurs ouvrent la palissade.
Mieux vaut ne pas trop parler de peur de ne pas se raviser.
Nul ne vieillit sans être né.
À défaut du chien, on va à la chasse avec le cabri.
L'arbre qui donne des fruits doux donne aussi des fruits amers.
Ne demandez pas à celui qui grille les arachides de vous montrer ce qu'il a dans la bouche.
L'homme n'est pas le maître de la terre, mais la terre est le maître de l'homme.
Qui n'a plus sa mère tète sa grand-mère.
On ne voit mieux certaines choses qu'avec des yeux qui ont pleuré.
Qui n'a pas peur ne peut être courageux.
Qui ne laisse pas d'enfant laisse un proverbe.
Le chemin tortueux n'a jamais déformé la bassine.
La main qui reçoit est toujours en dessous de la main qui donne.
Si tu voyages dans la pirogue de quelqu'un, chantes sa chanson.
Qui organise en Afrique les élections les gagne.
Un même marigot ne peut contenir deux caïmans mâles.
C'est l'homme qui fait l'homme.