L'honneur de ton ami te doit être aussi cher que le tien.
Le désaccord dans une maison, c'est comme un ver dans une citrouille.
Ne regarde pas la cruche, mais ce qu'elle contient.
Défie-toi de ceux qui te donnent des conseils intéressés.
Fréquente les grands, et l'on se prosternera aussi devant toi.
Si vous moissonnez un champ prématurément, la paille même ne vaudra rien.
L'oisiveté mène à l'hypocondrie.
Ce qui bout dans le chaudron, cela seul en découle.
Le doute gâte la foi, comme le sel gâte le miel.
Oui est un serment, comme non est un serment.
La jalousie, la convoitise et l'ambition mènent l'homme au cimetière.
La Providence elle-même gémit sur l'homme orgueilleux.
Celui à qui sa première épouse est morte, c'est comme si le temple de Jérusalem avait été détruit de son temps.
Celui qui répète une matière cent fois n'est pas comparer à celui qui la répète cent et une fois.
Dieu n'accueille favorablement que la prière faite au temple en commun.
Deux corneilles ne dorment pas sur la même planche.
Que la religion soit toujours la base de la règle de votre vie ; parlez peu, agissez beaucoup, et accueillez tout le monde avec bienveillance.
Un règne ne peut avoir de contact avec le règne précédent, pas même de l'épaisseur d'un cheveu.
Il est défendu d'interrompre l'enseignement d'une école, quand même cette mesure serait nécessaire pour arriver à la reconstruction du Temple sacré.
D'aujourd'hui à demain votre destinée peut vous ravir ce qui est à vous.
Celui qui a de la longanimité est plus brave que le héros.
Celui dont la théorie surpasse la pratique sera comme un arbre solitaire au milieu des landes, il ne jouira point de l'arrivée du bon temps, il restera dans la sécheresse, dans une terre déserte, sauvage et inhospitalière.
Celui qui déplaît aux hommes n'est pas agréable à Dieu.
Le mari ne meurt que pour son épouse, et la femme ne meurt que pour son mari.
Les faux témoins sont le plus méprisés par ceux-là mêmes qui les ont soudoyés.
Purifiez-vous d’abord, avant que de vouloir purifier les autres.
La querelle ressemble à un torrent impétueux ; quand on ne bouche pas tout d'abord ses ouvertures, il se déborde et inonde les champs environnants.
Ne loue pas trop ton ami en société, car tu finiras insensiblement par des paroles de blâme.
Le mérite de la bienfaisance surpasse tous les autres mérites.
L'erreur est selon la pénétration.
Tel est le bœuf, tel doit être le boucher.
Quand même le paysan devient roi, la corbeille ne quitte pas son cou.
La boue cherche la boue, et la pourriture attire la pourriture.
Celui qui étudie et oublie ensuite ce qu'il a appris est à comparer à une femme qui perd l'enfant qu'elle a mis au monde.
Qui fréquente assidûment l'école jouira de la splendeur divine (dans le monde futur).
Plus l'homme est grand, plus ses passions sont grandes.
Les orgueilleux resteront à jamais endormis dans leur poussière.
Rien ne génère autant de lamentations que le vin.
La connaissance de la Torah commence au foyer.
La boue doit aller vers la boue et ce qui est pourri vers ce qui est pourri.
Les miracles ne se produisent pas à tout instant.
Nul ne sait ce que cache le cœur de son voisin.
Les petits-fils sont comme des fils.
Malheur à ceux qui recherchent les honneurs.
Mieux vaut être parmi les persécutés que parmi les persécuteurs.
On n'étudie pas sans innover.
Si une chose est pour toi aussi claire que le matin, dis-la, sinon abstiens-toi.
Amende-toi en premier avant de te soucier d'amender ton prochain.
Malheur à moi face à mes passions ; malheur à moi face à mon Créateur.
Beaucoup de propriétés donnent beaucoup de soucis.
Un juge doit toujours supposer qu'un glaive est dirigé en pointe contre son cœur et que l'enfer s'ouvre à ses pieds.
Ton silence est plus beau que tes propos.
Quiconque se livre à la médisance est considéré comme un mécréant.
Tu seras bon avec le bon, mauvais avec le mauvais.
Si ta femme est de petite taille, penche-toi et demande-lui conseil.
Descends d'un degré pour choisir une femme ; monte d'un grade en choisissant un ami.
Le jeune homme dit à la veuve : Je t'épouserai quand tu seras vierge !
Femme sans moralité, repas sans sel.
Le menteur finit par ne plus obtenir créance, même en disant vrai.
Un chien ne peut être boucher, et un célibataire ne peut être marieur.
Si le gendre est bon, tu as gagné un fils ; s'il est mauvais, tu as perdu même ta fille.
Dieu fait miséricorde pour tout sauf pour la prostitution.
Où règne la débauche, s'installe l'anarchie.
Qui se vautre dans la débauche est submergé par la vieillesse.
Qui va voir une prostituée finira par quémander un morceau de pain.
L'inaction conduit à la débauche.
L'œil et le cœur sont les deux courtiers du péché.
Le péché bouche le cœur de l'homme.
Que l'homme soit attentif à l'honneur dû à sa femme.
La joie du cœur c'est la femme.
On peut tout remplacer sauf la femme de sa jeunesse.
La seule science de la femme c'est la quenouille.
Il est plus facile d'apaiser l'homme que la femme.
Une femme méchante, c'est aussi dur qu'un jour d'orage.
Sur dix mesures de bavardages imparties au monde, les femmes en ont pris neuf.
Ne fais pas cuire dans la marmite de ton voisin.
Les accusations graves demandent des preuves évidentes.
Pour une courtisane, on peut être réduit à une miche de pain.
Un divorcé qui épouse une divorcée et voilà quatre pensées présentes sur le lit.
L'homme n'épouse que la femme qu'il mérite.
Que nul ne boive de telle coupe en portant les yeux sur telle autre.
Un juif sans épouse est un homme sans joie, sans bénédiction, sans bien.
Si tu veux qu'on te comprenne, fais-toi comprendre.
Nul bien pour l'impie.
Le charbon qui ne brûle pas à temps ne brûlera jamais.
Toute accusation demande des preuves et des témoins.
Chacune de nos misères est une pièce du veau d'or.
Quand même tu aurais un millier d'amis, ne dis ton secret qu'à un seul.
Sous le nom de Dieu, on commet toute sorte de mal.
Il y a plus de pommiers dans une pomme que dans un pommier.
Parle peu, et fais beaucoup.
Ne dis pas : Je verrai quand j'aurai le loisir ; qui t'a dit que tu en auras ?