Les meilleurs proverbes de Madagascar.

Un sac vide ne peut se tenir debout.

Un orphelin qui éternue est obligé de se faire à lui-même un souhait.

Le mariage est comme le tonnerre, les premiers coups font soupirer d'aise, puis ce sont les éclairs et les éclats.

L'argent est comme un visiteur, il arrive aujourd'hui et demain il repart.

Le passé appartient aux ancêtres, l'avenir appartient à Dieu, seul le présent t'appartient.

Qui est coupable en paroles est le premier coupable.

Celle qu'on tient par le con, elle ne bouge plus.

Le blâme ressemble au vent ; si on ne le voit pas, on le sent.

La parole est patate douce puisque l'édenté peut y mordre.

Ne fais pas le capricieux comme le jonc vert.

Le doux se trouve dans l'amer.

Qui veut des figues n'abat pas l'arbre.

Si on parvient à abattre l'arbre, c'est que le manche de la cognée s'est mis de la partie.

À la vérité il n'y a rien à répondre.

Parole de grande personne jamais ne fait défaut.

Le pauvre qui a beaucoup d'enfants finit par être riche.

Les idées sont comme les épis de riz : chacun sort ce qu'il a dans son cœur.

Mieux vaut mourir demain qu'aujourd'hui.

La raison d'un mariage, c'est pour donner naissance à des enfants.

Ne pas partager sa nourriture avec autrui fait gercer la langue.

Du fond de l'amertume émerge la douceur.

Malheur à celui qui ne fait pas mieux que son père.

Les amoureux ne voient pas la nuit arriver.

L'amour, une fois enraciné, est difficile à arracher.

Quand l'amour se déchire, on ne peut pas en recoudre les bords.

Mieux vaut avoir l'inimitié des dirigeants que d'être haï par le peuple.

Lorsqu'on veut on peut.

L'esprit fait de l'homme un homme.

Qui est accusé de chat sauvage se met à voler des poules.

Une mère ne peut s'empêcher de venir en aide à son fils.

Mieux vaut quitter autrui que d'être quitté par autrui.

C'est un autre homme que le Malgache qui possède un fusil.

Si tu veux te suicider, utilise le Lombiro.

Quand la taupe vit sur la terre rouge, elle prend la couleur de sa terre.

Les anciens vont, et leurs enfants viennent.

Qui se tait n'est pas vaincu.

Qui ne fait pas mieux que son père est un fou.

Si le foie est blessé, c'est la bile qui en pâtit.

Le caïman s'en va, mais le crocodile le remplace.

Ce sont les enfants qui dansent en rond, ce sont les parents qui ont le vertige.

Paroles jetées à ceux qui peuvent réfléchir, l'homme sensé s'en saisit.

L'alliance est une chaîne qui a la force de son plus faible chaînon.

Qui a le cœur mauvais n'a pas d'amis.

Aucun philtre d'amour ne surpasse l'argent.

Ne sois pas si féru d'amour que tu ne puisses dire quand il va pleuvoir.

Les amis ressemblent à ceux qui ont un père, et les amants à ceux qui ont une mère.

L'amour est comme un plant de riz ; transplanté, il repousse ailleurs.

Sept enfants ne parviennent pas à retenir un mari, mais beaucoup de sagesse le peut.

C'est la tendresse de la glu qui fait périr l'oiseau.

Pour des parents qu'on aime, la distance n'est jamais trop longue.

La vie est comme le fumet qui s'échappe de la marmite, on veut y faire attention et déjà il n'est plus là.

Le chagrin est comme un grand trésor : on ne s'en ouvre qu'à ses intimes.

Les paroles sont comme des oeufs : À peine écloses, elles ont des ailes.

Quand l'eau déborde, les digues sont rompues ; quand le coeur déborde, l'entente est rompue.

Le fait de mourir n'est pas un crime et le fait de vivre n'est pas un mérite.

L'amitié est comme les algues : Quand on s'en approche, elles s'éloignent et quand on s'éloigne, elles se rapprochent.

Aie foi en Dieu : Comme le soleil couchant, il visite toutes les portes.

N'aimez pas comme on aime une porte : on l'aime et pourtant on la bouscule.

Ne repoussez pas du pied la pirogue qui vous a aidé à traverser la rivière.

Les paroles retentissent plus loin que le fusil.

Le mensonge ressemble à la ceinture: il n'attache que son propriétaire.

Celui qui répudie une femme jeune fait le bonheur d'un autre.

Un sage qui se dispute avec un imbécile ne récolte que de la fatigue.

Un riche avare n'a de porteurs qu'à sa mort.

Le mal commis est un malheur suspendu ; le bien accompli est un trèsor caché.

Une pierre qui roule ne s'arrête qu'au bas de la pente.

Ce n'est pas le commerce qui exista d'abord, mais l'amitié.

Le droit est comme le feu : quand on cherche à l'envelopper, il brûle.

Le chagrin est comme le riz dans le grenier : chaque jour il diminue un peu.

Le manioc amer et tendre, on le mange à cause de sa tendresse.