Les proverbes tibétains.

Qui mieux que le chemin connaît le voyageur ?

Les nombreuses querelles du monde viennent ordinairement de familiarité.

Quand on est son maître, tout est bien ; tout est mal quand on dépend des autres.

Le chef décide des affaires de la tribu ; les parents décident du mariage de leur enfant.

Quand tu es arrivé au sommet de la montagne, continue de grimper.

Quand la chance tourne, tout riche peut devenir pauvre, et tout pauvre riche.

Quand il y a quelque chose qui tourne rond, c'est qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.

Quand la mort arrive, un roi assis sur son trône en or et un mendiant sont égaux.

Quand on a la bouche vide, on appelle le bonheur ; on ne joint les mains que si elles sont vides.

Un mensonge est un saut du haut du toit.

Bavardage est écume sur l'eau, action est goutte d'or.

La parole doit être vêtue comme une déesse et s'élever comme un oiseau.

Le foie de mon ennemi est le fourreau de mon épée.

La lune devient sombre en s'approchant du soleil.

Pour incendier une forêt, il faut l'aide du vent.

Le lapin qui grignote peut aussi mourir d'indigestion.

Mange selon la hauteur de ton sac à provisions, marche selon la largueur de ton pas.

Un voleur ne vole jamais une cloche.

L'obéissance et le respect sont les premiers devoirs d'un enfant envers ses parents.

Le lac ne peut se comparer à la mer.

Le renard n'est pas de la race des lions.

L'homme sage ne joue jamais à saute-mouton avec une licorne.

On ne joint bien les mains que si elles sont vides.

Tout ce qui vient s'adosser à une montagne d'or deviendra de l'or.

Quand on écoute deux partis, l'esprit s'éclaircit.

Les paroles sont des gouttes d'eau ; les actes sont des pépites d'or.

Le sentier est unique pour tous, seuls les moyens d'atteindre le but varient avec le voyageur.

Le voyage est un retour vers l'essentiel.

Mieux valent trois avis d'hommes moyens que l'unique opinion d'un homme supérieur.

Il n'y a pas plus aveugle que celui qui ferme les yeux pour ne pas voir.

Le bien parle en chuchotant, le mal vocifère.

À chaque vallée ses traditions ; à chaque monastère son lama ; à chaque lama sa religion.

Un garçon qui tombe amoureux d'une fille ressemble à une flèche tirée dans la prairie ; une fille qui tombe amoureuse d'un garçon ressemble à une pierre jetée dans l'océan.

L'impulsivité aveugle l'homme.

Un homme sans conversation est un idiot.

Si tu bois l'eau de la vallée, respecte les lois de la vallée.

Qui chevauche un tigre n'en descend pas aisément.

Le pire dans la vie religieuse est mieux que le meilleur dans la vie séculière.

Il n'y a pas de petites portes, il n'y a que de petits frappeurs.

Chaque pays a sa façon de parler ; chaque lama a sa façon d'enseigner.

Si les Tibétains sont ruinés par l'espoir, les Chinois le sont par la suspicion.

Quand deux sages confrontent leurs idées, ils en produisent de meilleures.

Tout regard est un jugement : efforce-toi de voir clair.

Mieux vaut avoir vécu vingt-cinq jours comme un tigre qu'un millénaire comme un mouton.

L'eau passe, mais la rive reste.

Sans mère, il n'y aurait pas de Tulku (Lama)

Manger de la chair, c'est manger ses parents.

Qui veut deux quand il n'y a qu'un ouvre la porte au diable.

Qui agit bien ne saurait faire fausse route.

Aucune souffrance n'est telle que la colère, aucun bonheur n'est comparable à la patience.

Si tu veux un maître, fais de ton fils un moine ; si tu veux une servante, fais de ta fille une nonne.

Un homme qui n'éprouve jamais de honte est un chien.

Pour que la brûlure cesse, il faut retirer la main du feu.

Qui mange trop de sucre ne reconnaît plus le goût du sucre.

Le bois seul ne peut allumer le feu.

À chaque district, son propre parler ; à chaque lama, sa propre doctrine.

Les paroles ne servent à rien, seule l'action compte.

La liane parvient au sommet d'un grand arbre en s'appuyant sur lui.